samedi 5 décembre 2009

PERDRE EST UNE QUESTION DE METHODE de Santiago Gamboa



Auteur : Santiago Gamboa
Editeur : Point (Ed. Métaillé 1999)
Collection : Roman noir
Date : novembre 2009
Pages : 346 p.
Prix : 7€
ISBN
9782757815731









4ème de couverture


Victor Silanpa est détective, journaliste à ses heures, un brin escroc et franchement désabusé. Un matin brumeux, la découverte d’un cadavre crucifié et empalé sur les rives du Sisga ranime sa soif de justice. Aidé de Quica, une jeune prostituée qui le tient sous son charme, il enquête dans les bas-fonds de Bogota, allant jusqu’à déjouer la machination de puissants politiciens véreux... Santiago Gamboa est né en 1965 à Bogota. Après des études de philologie et de littérature, il a été journaliste à Radio France internationale et correspondant du quotidien El Tiempo. Perdre est une question de méthode a été adapté au cinéma par Sergio Cabrera en 2004. Santiago Gamboa est l’auteur du Syndrome d’Ulysse, également disponible en Points. « Ce thriller colombien est un pur moment de bonheur et d’humour. »

Mon avis :

Très friand de thrillers et policiers américains ou éventuellement français, je m'étais dis en recevant ce roman (offert par les Editions Points dans le cadre d'un partenariat avec le forum Livraddict que je remercie au passage) que lire un roman se déroulant en Colombie aller me changer et me faire voyager un peu. Or, l'auteur ne donne que peu de détails sur ce pays. On entrevoit juste que la corruption à l'air d'être un mode de vie dans ce pays.

En ce qui concerne l'histoire...je ne l'ai pas appréciée. Loin de moi l'idée de dire que ce livre est mauvais mais étant habitué à lire des thrillers haletants et rythmés, je me suis ennuyé. Je me suis carrément fais violence pour aller au bout.
Le héros du livre (ou plutôt anti-héros) est un journaliste, détective ou l'inverse (On a l'impression qu'il mène l'enquète à la place de la police) prénommé Victor Silanpa, qui arrondit ses fins de mois en surprenant des couples adultères en plein ébat.
Sa petite amie vient de le quitter et il se console avec une jolie prostituée qui va l'aider dans son enquête. Et détail très important, ses hémorroïdes le font beaucoup souffrir.

L'histoire débutait bien (pour moi, en tout cas, qui suit amateur de thriller) : un cadavre découvert empalé sur une plage. Le journaliste s'empare de cette histoire et avec l'aide de différentes personnes, essaie de déméller ce qui ressemble à une sombre histoire de terrains que veulent s'approprier des politiciens, des avocats, des nudistes et des mafieux.
Ce récit est entrecoupé de chapitres racontés par le capitaine de police Aristophane Moya qui nous raconte son enfance d'enfant obèse qui entre dans la police pour dépasser ce surpoids. Je n'ai pas compris l'intêret de ces interventions!! Cela n'apporte rien à l'histoire.

Le style est très mou. Il ne se passe rien de bien passionant. Je n'ai pas retrouvé l'humour annoncé par la 4ème de couverture et ma notion du bonheur diffère totalement de celle de l'éditeur !!!!!
Seule la psychologie torturée du personnage principal m'a parue intéressante dans ce roman, mais cela n'est pas du tout suffisant.

Ma note : 3/10

4 commentaires:

  1. Les "hémorroïdes" ! j'angoissais à chaque début de paragraphes! Je voulais plus en entendre parler!^^
    Tout à fait ok également avec le reste.

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  2. à chaque début de chapitre, pardon!
    Quoique...

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  3. Je ne connaissais pas cet auteur. Tu ne publies plus d'article depuis décembre ?

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  4. Je n'avais pas lu ton commentaire avant de lire ce livre pour le challenge Destination Colombie mais je m'y retrouve beaucoup ! Cependant, j'ai été plus indulgente car je lui ai trouvé des côtés plutôt intéressants.

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